Plus ou moins décoratifs, et plus ou moins artistiques...
Comme un besoin physiologique.
À l’école mes dessins dérangeaient.
C’est du Picasso, me disait-on.
Ça ne ressemble à rien.
Plus tard, mes sculptures et mes tableaux laissaient perplexes les regardeurs.
Je rétorquais qu’évidemment, si l’on en est resté au champ de coquelicots,
c’est sûr que vu sous cet angle, mon travail s’adresse plutôt à des initiés.
C’est comme une langue étrangère.
Si on ne l’a pas apprise
on comprend que dalle !
Et toc !
Puis un jour, ya quelqu’un qui m’a dit,
un vrai connaisseur.
Tu tiens quelque chose dans
ce que tu fais Gab.
Ce n’est pas de la peinture de cheminée.
C’est super fort. Je suis troublé.
T’as beaucoup de talent.
Tu devrais les vendre,
ça te ferait de l’argent.
Un jour, tu vaudras
très cher Maître Gabrithier.
Ceux qui t’achèteront ne le regretteront pas.